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exposition «Le chemin se fait en marchant», Ateliers des Arques, 2022
captures video Edifice du labeur à la sauvage grandeur, 38:20mn, Production les ateliers des Arques, 2022
31ème résidence d’artistes
commissaire d’expositions : @balthazar.heisch @frank_lamy_stardust
artistes en résidence : @juliecfortier @asilencelva @balthazar.heisch @frank_lamy_stardust @marialouizou_studio @sylvie_ruaulx @gataglobal , @octo.asg

« Dans cette région désertée par l’industrie où je glane habituellement mon inspiration et ma matière première, ici comment faire ?
Se tourner vers l’histoire lorsqu’au 15eme Siècle les hommes et les femmes arrachaient à la pierre le minerai de fer pour le transformer. Beaucoup de métal est passé par là et aujourd’hui à l époque d une décroissance heureuse, et à mon échelle , j’ai voulu retrouver toutes ces particules de fer grâce à mes promenades aimantées.» 

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Captures video.

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Edifice du labeur à la sauvage grandeur

Film 38:20
Production Les Ateliers des Arques

image                      Juliette André, Sylvie Ruaulx
montage                    Quentin Balpe, Sylvie Ruaulx
textes                     Christine Chupoz, Sylvie Ruaulx, Gérard Danglade
voix off                   Frank Lamy, Balthazar Heisch, Sylvie Ruaulx


Extrait du film

Je n’invente rien, je ne voudrais que ramasser et assembler une chose puis une autre, montrer le travail des autres, m’émerveiller de ce qui existe déjà et à quoi bon rajouter des objets au monde.
L’industrie, la grande discrète cache les négatifs de sa production… je les ramasse comme si je frôlais l’âme du travail la part inutile du matériaux en devient mon hymne
dans une nature presque intouchée, là où l’industrie a quitté cette image depuis longtemps        
je sillonne méthodiquement les environs, butinage in situ,  au fil des jours, dérive dans le paysage,   se laisser aller dans les descentes et reprendre son souffle dans les montées rouler sur un débris, un tout petit rien le laisser se coller à l’aimant  Perdue dans un paysage nouveau, avec des situations inconnues,  Je me glisse cette image avec un projet grandiose aussi peu rentable que possible                      Du fer on en a assez depuis tout ce temps, il y en a au fonds des bois, aux bords des cours d’eau, dans des vieilles granges, peut être même aux bords du chemin …. et puisqu’il se fait en marchant, c’est cela que je vais glaner avec des aimants – La quête est incertaine, mais la pensée est en mouvement.
Que trouverais-je au bout de mes aimants … de vieux clous tordus et rouillés dont la valeur ne vaux pas de les redresser, des rondelles échappées, des boulons dévissés en chemin, peut être quelques capsules de bière…
je n’en sais rien, on verra bien ou rien .
Mon action sera dérisoire mais activera, je l’espère, un enchantement de la décroissance.    
Chemin faisant, ma carriole se remplira du métal oublié, mon balai magnétique viendra parfaire la récupération aux abords des chantiers, voir éviter quelques crevaisons et modestement augmenter les prochaines fontes.

Christine Chupoz, Sylvie Ruaulx, Gérard Danglade

vue d’extérieur de l’exposition «Le chemin se fait en marchant», Ateliers les Arques, 2022
Crédits photos : Nelly Blaya.

Vélo-remorque aimanté
Crédits photos : Nelly Blaya.

Crédits photos : Nelly Blaya.

Rack & dessins à la craie sur ardoise
Crédits photos : Nelly Blaya.

Crédits photos : Nelly Blaya.

Crédits photos : Nelly Blaya.

Balai aimanté
Crédits photos : Nelly Blaya.

poussières et restes de métal récupérés sur les routes
Crédits photos : Nelly Blaya.

Crédits photos : Nelly Blaya.

salle de projection de la video Edifice du labeur à la sauvage grandeur.
Crédits photos : Nelly Blaya.